Café de Flore

Autour du son de Café de Flore

  • 2 films en un Les deux histoires de Café de Flore se développent indépendamment l’une de l’autre ce qui permet d’adopter une esthétique sonore différente. Progressivement, les deux histoires s’entremêlent et se confondent mais l’émotion persiste, le rythme s’accélère, la magie fonctionne.
  • « Work in progress » Un film qui s’est peaufiné au montage image de Jean-Marc et au montage dialogue de Mireille Morin, avec l’ajout de multiples choix de synchros, alternatives (doublons) et narrations. Puis au montage sonore, au bruitage et bien sûr au mixage, en visant toujours l’amélioration du film jusqu’au maximum des possibilités de nos sources et de nos ressources, avant le deadline, Venise! Collaboration étroite jusqu’à la fin avec Luc Raymond, DJ/monteur sonore pour fignoler la bande sonore, toujours très importante pour Jean-Marc Vallée.
  • Changements technologiques Le « work in progress » nécessite de pouvoir modifier tout jusqu’au bout, pas toujours facile à suivre avec toutes les versions du film qui changent. J’ai fait la découverte de nouveaux outils web et informatique qui ont commencé à modifier mes façons de travailler: DropBox, Soundcloud, WordPress, Google Apps, Evernote, plus technique son, Edimarker, Edicue, Lockstep. Il y a des nouvelles solutions à portée de mains. Les outils de postproduction sonore se perfectionnent. D’abord faut-il les adopter.
  • Bruitage extérieur Nous avons faits une portion importante du bruitage du film, 4 jours, dans une vieille maison de 1850, notamment pour les intérieurs parisien. N’avez-vous pas remarqué notre travail?
  • Ultra-réalisme transparent et mono L’esprit de la Nouvelle Vague du Cinéma français et du Cinéma Vérité québécois nous a convaincu d’adopter une esthétique réaliste documentaire pour la portion parisienne, c’est aussi la manière avec laquelle le film a été tourné et réalisé, dans un esprit de liberté créative. Le film est presque entièrement en mono à Paris, alors que Montréal est plus actuel et Surround tout en restant rigoureusement plausible et vrai. Une égalisation et compression importante, combinaison de low pass à 9K et de high pass à 120hz, furent appliquées à la portion parisienne pour renforcer l’idée d’un cinéma authentique et vrai. Notre inspiration au niveau du traitement général était notamment Fish Tank! Donner l’impression qu’aucun son avait été ajouté au son synchrone. Les coupes franches sont utilisées abondamment. Plusieurs longs silences arrivent de nulle part (Comme Antoine le dit dans le film, j’aime ça couper le son! Ça donne plus de punch à ce qui s’en vient!) Jean-Marc pourrait dire la même chose. Ils contribuent à faire ressentir le manque, pour faire tomber le spectateur dans un état de fragilité qui se comblera éventuellement avec ce qui s’en vient. La réalisation sonore se fond dans le décor pour ne jamais prendre le dessus. On cherche constamment à enlever les imperfections, et à pointer sans se faire remarquer (sans qu’on sente l’ajout) les éléments de la conception sonore, parfois aussi très présents.
  • Sons de tournage et enregistrements sonores Jean Minondo a su capter avec passion et rigueur l’intimité des respires ou la dynamique des cris, des becs et des pleurs. Plusieurs ajouts captés sur le vif, des sons d’ambiances en MS aident grandement pour les foules. Des enregistrements ont été faits à Paris pour le film par Blaise Blanchier, parcourant vieux métros, cours et rues de Montmartre pour s’assurer de l’authenticité du son des lieux. Je me suis occupé du Plateau Mont-Royal.

autres souvenirs uniques:

Les Petits Chanteurs du Mont-Royal qui fredonnent l’air de Café de Flore, enregistré dans la crypte de l’Oratoire St-Joseph

Cafe de Flore – Petits Chanteurs by martin pinsonnault

Bruitage extérieur avec équipe, Jocelyn Caron à l’enregistrement, Simon Meilleur avec l’aide de Maxime Potvin au bruitage.

Partenaires du mixage, de gauche à droite, moi, Louis Gignac, Gavin Fernandes et Vincent Riendeau.

Un film qui touche aux émotions, en échos les unes aux autres dans un spin, comme seul Jean-Marc Vallée sait nous le transmettre…

Toute l’équipe du son du film a contribué très activement avec doigté, intelligence et persévérance à la conception sonore du film, puisse le résultat en témoigner.

Générique:

Pays: Canada, France

Compagnie de production: Item 7, CRAZY Films et Monkey Pack

Année: 2011

Réalisateur: Jean-Marc Vallée

Producteur: Pierre Even et Marie-Claude Poulin

Superviseur de montage sonore: Martin Pinsonnault

Concepteur sonore: Martin Pinsonnault

Monteur effet sonore: Luc Raymond

Blaise Blanchier

Preneur de son: Jean Minondo

Perchiste:Malo Thouément

Monteur dialogue: Mireille Morin

Superviseur technique:   Jean-Philippe Savard

Assistante : Stéphanie Essiambre

Bruiteur: Simon Meilleur

Assistant bruiteur: Maxime Potvin

Preneur de son bruitage: Jo Caron

Assistant technique: Michel Marchant

Preneur de son postsynchronisation: Benoit Leduc

Shaun-Nicholas Gallagher

Superviseur de postsynchronisation: Mireille Morin

Mixeur: Gavin Fernandes

Louis Gignac

Assistant mixeur: Vincent Riendeau

Lien au site du film